Peu à peu l’obsession dans mon esprit s’immisce ; Cupidon a-t-il encor’ visé de travers ? En tous cas ce tourment embras’ mon univers, Laissant mon cœur placide acculé au supplice.
Il pourrait s’alléger, mais lors in extremis, Au lieu de s’épancher, prend un plaisir pervers A bondir tel un tigre, lâché à ciel ouvert, S’abreuvant de ton être, Créatur’ de délices !
Victim’ des apparences, morbide hésitation Me transforme en insecte, avide de passion ; Déess’ péninsulaire, entrevois mon émoi !
Alors arriv’ le pire, en ce jour d’Aphrodite, Elle part et me laisse seul, l’âme déconfite, Tandis que l’Astre diurne se moque de moi.