Le premier tourbillon, celui qui a été, Existé en mon for, m’a transporté si haut, Dans une si belle épure, un plaisir si idiot, Qu’isolé j’aurais pu toujours m’en délecter.
Mais où Icare perdit, je voulais triompher, Et j’ai vu le réel teinter tes doux joyaux, J’ai senti l’existence irriguer les canaux De ta bouche, sans même pouvoir l’effleurer !
J’ai perdu l’absolu, l’ai laissé dans l’éther, Où le plus irréel est toujours moins vulgaire, Où mépriser la prose est la preuve du sublime.
J’ai gagné la texture d’un monde enfin palpable, Où peut-être, grâce à Toi, je vais oser me perdre, Vivre, grandir, aimer, mourir, aider, souffrir, créer,
Parler,… pardon l’alexandrin, mais je garde la rime !