Au sein du ciel immens’ luit cette nébuleuse, Ce fragment d’infini qui réveille mon cœur, Bien plus que la Rosette, extravagante fleur, Et qui imprime en moi une envie fabuleuse !
Sûr’ment située à distance faramineuse, Plus loin encor’ qu’Orion à la belle vigueur, Son chatoiement sublime me remplit d’ardeur ; Dès lors je persiste à la vouloir délicieuse.
Seul’ment son rayonn’ment provient de cette étoile, Astre tapi en elle, soucieux qu’on le dévoile : Soudain je ressens une étrang’ proximité.
Elle me rend supportabl’ ce lancinant désir, Me laisse entrevoir un éventail de plaisirs, Comme sources d’instants gorgés d’éternité.