Je ne viens point jeter un regret inutile, Loin de moi les vains mots, les frivoles pensées, Je viens juste confesser un mal qui me mutile Me couvre de rougeur et qui tant m’a blessé !
Par impulsion malsaine ou dessein pernicieux, Malgré toutes tes alarmes et tes regards furieux, J’ai osé, s’enivrant d’un plaisir dangereux, Eveiller le courroux qui sommeille dans tes yeux.
Puisse ton orgueil souffrir cet acte criminel, Cet outrage à ton cœur, balourdise éternelle, Qui de tes sentiments, n’a cessé d’abuser.
Sans aucune tromperie, sans aucun mensonge Je te laisse entrevoir le remord qui me ronge Et t’implore sobrement de vouloir m’excuser.