Aimer c'est mourir et mourir c'est t'aimer Je ne peux plus me battre contre les moulins à vents sur nos chants de champs fanés Arrosés au compte goutte de larmes sans faim...
Puisque aimer c'est mourir, je meurs de vivre Je saigne la douleur d'une vie sans couleurs Tu as mangé mon cœur et je deviens ivre Du chagrin que j'avale, du fer, j'ai l'aigreur...
Je tourne aux sanglots sur ma faiblesse forte Ma terre mélancolie je me couche en sa langueur J'ai la chair meurtrie quand la rage m'emporte J'en frappe mon cœur pour qu'il batte sa sueur...
Je suis vide en moi j'ai les poings aux enfers Mon sourire n'est pas mort je l'ai juste perdu J'avance aux maux de mes chevilles aux fers Torturées au pas d'espoir qui me tuent...
Aimer c'est souffrir unique en souffrance Un en vie, deux se meurt Quand il représente l'indifférence Se centre la lame au cœur...