Vos
poèmes

Passe la bruine
Larmes de mon ciel gris
Brouillant l’été
En avance de saison

Le parc humide
Est immobile d’ennui
Et de désespérance
Le long des allées

Ma solitude erre
Entre les flaques d’eau
Où vos visages perdus
Se reflètent à ma mémoire

O mes amours passées
Ou en passe de l’être
Quelle eau triste vous entraîne
Si loin de mon absolu

L’empreinte de mes pas
Sont des chemins inconnus
A votre immobilité
Si peu curieuse de ma voix

A chaque battement lourd
De mon cœur trop grand
Ce sont vos silences
Qui pénètrent ma chair