Arrêtez la musique ! bâillonnez la radio ! Dépliez le corps dans les bras du fauteuil qui vous lance un Evasez doucement vos circonvolutions cervicales Laissez mollir les chairs du mollet qui, pour cela, sont fai Ouvrez les pores et offrez vos pavillons aux bruits de la ma
Souffles retenus, ondes bruissantes du vent sous les portes Tic-tac fidèle du balancier dans son ventre d'ogre qui dévo Picotement frénétique du bois qui se consume dans les vertig Qui flotte et qui fouette l'air du foyer incandescent Asthme brûlant du souffle qui monte Craquement ému du meuble qui gonfle et hume la douceur du li Toupie du frigidaire qui s'élance, ronfle, branle, cliquète Incursion hirsute d'un hélicoptère qui geint, gronde et fan Annonce faite au village de l'heure échue, claire puis muet Puis penaude, réfugiée déchue au clocher de notre drame Tintement de la porcelaine rouée de petits coups de cuiller Qui s'agitent dans le noir du café Volutes silencieuses du "Café crème" qui enveloppent les b Et les montent en bouquet Perceptible à peine, le frottement de la plume sur le blanc