Léger comme un voile de l'éternel azur, Un songe dévoile, sur l'abîme sans fin, Parfumée de roses, de feuilles et de lin, Une femme ingénue en sa nue parure.
Lointaine à son heure elle épargne mon coeur. Muette à cet appel, d'une voix vers le ciel Revenant des lieux où se brise l'arc-en-ciel, Elle m'interpelle, voyante de ma rancoeur.
Elle me parle un peu, filant les étoiles. Si je lui parle, elle rit puis regarde ailleurs. Elle est solitaire, une âme supérieure,
Un rêve d'artiste peint sur une toile. Chacun pourrait croire un instant mon dessin, Créer une femme, unir notre destin.