Regarde mon enfant, le soleil au zénith Verdoyante campagne, animaux en pâture, Des nuages épars, une douce peinture D’un univers exquis condamnant l’aconit.
Chaque jour entreprends de vouloir davantage Préserve ce trésor, si fragile ermitage Pour que demain encore y chante ton gamin.
Jamais un codicille, a fortiori la loi N’aura cette vertu, crois-en mon examen, Le paradis sur terre est affaire de foi.
Jadis bien des aïeux sur la terre bénite Ont déposé leur sang, pour l’espoir d’un futur, Il t’échoit maintenant, c’est ton imprimatur, De peindre le décor aux tons de morganite.