C’est un havre de paix, d’ingénue insouciance Un miracle d’Eden accroché au coteau Abreuvé d’onde pure échappée d’un ruisseau. Éternelle nature indomptée par la science
Le ciel est toujours bleu et l’astre à son zénith La plaine verdoyante et mille fleurs sauvages Exhalent des senteurs dignes de cent mirages Et des reflets flamboient aux pentes de granit.
Tous charmes dévoilés, en plus simple appareil Eve en son paradis, nudité intégrale. Tous attraits libérés, une œuvre picturale.
Rien jamais n’est plus beau, rien ne sera pareil Que ce corps allongé en posture lascive Comme une invitation à l’action transgressive.