J’ai découvert un monde en découvrant ton corps Enivré, enfiévré comme on se saurait dire Je me suis immergé dans le vertige fort Et cela, nul, jamais, ne l’aurait su prédire.
J’ai découvert un monde en découvrant ton âme Ebloui, radieux je dégustais festin Que tu servais avide en attisant la flamme Plus jamais ne serais endormi philistin.
Je peux mourir ce jour, maintenant je suis fier Du chemin parcouru, des écueils, des embûches De tous ces avatars vaincus depuis hier
Mais, ce que j’aime encor, ce que j’aime surtout C’est l’apaisé regard, ton talent au trucmuche Et cette espièglerie où le rire est partout.