Je m’étais arrêté au bord de la rivière Un clapotis léger, et quelque chant d’oiseau, Un pêcheur attentif sur un frêle bateau, Que faudrait-il de plus pour quitter sa tanière ?
Peut-être est-ce cela qui encor m’interpelle, Assis nonchalamment sous l’étroit peuplier, Et portant mon regard sur village hennuyer… L’esprit est en vacance, ignore qui l’appelle.
La solitude est belle où la souffrance étreint, Car les mots sont de trop, la présence inutile, La connivence vaine et le sourire futile ; Elle ouvre un projeté que nulle ombre restreint.
Lorsque je me complais d’un désarroi profond, Le noir dedans le cœur et les sombres alarmes, C’est ici que je viens, pour que coulent mes larmes. Elles drainent avec elles, un désir du tréfonds.