Il est là, interdit, le sort fait son office, La corde entre les mains et les paumes brûlées, Le regard hébété, pupilles dilatées, Juillet dans le Verdon, au bord du précipice.
Le torrent à grand train de tourbillons d’écume Grise de sensations d’intrépides rafteurs. Que grondent les rapides, ils sont toujours vainqueurs De l’impétueux courant et de ses flots de brume.
Dans ce délire de rires, de cris et de hourras, Ivres de leur extase à nulle autre pareille, Concentrés sur leurs jeux et s’épuisant les bras,
Pas un œil ne se perd pour voir sur le rocher Le grimpeur en rappel lâché, qui tend l’oreille, Pour guider le secours là-haut sur le plancher.