S’il n’y a plus pensée ou désir exprimé, S’il n’y a plus combat, douleur insoutenable, S’il n’y a plus ailleurs, chimère inoubliable, S’il n’a ya plus ressort qui te tient animé
Quand tombe encor le soir sur ton rêve arrêté, Quand s’efface l’espoir qui portait ta gaîté, Quand te reste les pleurs et ton amère peine,
Où aller pour agir, encor croiser le fer ? Où aller pour oser démolir cet enfer ? Où aller pour crier si tu n’as plus la haine ?
Il ne te reste ici pauvre esprit déprimé Il te reste à te taire, en l’univers minable Il ne te reste rien, issue impitoyable Il te reste la mort, où tout s’est abîmé.