Sous les grands vents, j'inspire l'inexistence d'être Ce que j'inspire pour eux, le vide et le vieux hêtre Sous ces vents qui ballaient mes cordes et mes feuilles Troublent mon esprit de brasier de houilles
Sous mes vents, ma folie, ma vie en lambeau S'extasient dans mon inconscient radeau Qui sans vent n'avance point vers mon port Toi,espérance de mes apports
Sous le vent,je pleure comme je chante Les larmes de la joie et de la douleur latente
Je me rit de Eole qui ne veut que me faire tomber
Sous le vent
Je ne m'envole point, je m'enfonce vers les devants