Où vas-tu ? Etrangère à ma vie. Ne serais-tu pas celle que j’ai tant cherchée ? Celle que tous les soirs de mes vœux je prie Celle que je n’ose espérer.
Attends! Ou vas-tu de ce pas décidé ? Je vois bien que tu me fuis Ne vois tu pas que je suis désarmé Et que te faire du mal je ne puis.
Ne pars pas ! Reste là ! Pose ton bagage un instant . Laisse moi porter le bât. Accroche ton fardeau si pesant.
Non ! Regarde moi ! Au-delà du paraître Et de mon physique ingrat Vois la profondeur de mon être
Tu ne retires pas ta main Quand la mienne se pose sur la tienne ! Il y aurait-il un lendemain Pour que tu sois enfin mienne ?
Mais déjà tu t’éloignes Je reste là avec mon dépit Et un mal que rien ne soigne Toi tu es partie.
Pauvre fou que rien n’épargne Car d’amour je suis éperdu Je rêve de châteaux en Espagne De chimères et d’inconnues.