L’univers nébuleux se pose étrangement. Minéral et chaos s’y dessinent, sans âmes, Sur une fausse ligne, énigmatique trame D’un dessein maîtrisé dans ses prolongements.
Par une route morne et son serpent de sable, Le sourire chemine, et comble l’improbable, En traversant le pont vers la tranquillité Des eaux dans leur glacis de froide ambiguïté.
Et mon regard se perd, s’interroge, se ment… Dans le cycle immuable, elle règne, apaisée, Humaine simplement, frêle dépositaire Du Temps qui l’a bercée et nous rend misérables.