L’Etoile s’est éteinte au front de l’espérance ; Elle qui flamboyait, pépite du futur, Ardente au fond du coeur si terne vers l’azur, Mourut avec la nuit, les maux et la souffrance.
Et dolent le cerveau révèle dans sa transe La Déprime : l’esprit devient fantôme, impur, Entraine où l’horizon est un miroir obscur, Tel un bateau perdu sur l’eau d’indifférence.
Il tourne sur des flots sans ancrages ni ports, Allant avec lenteur en stériles efforts, Mu par un vent glacé, misérable borée
Soufflant sur le gréement infantile ou chenu Un tumulte soudain. Qui n’a jamais connu Au mat de sa raison la voile déchirée ?