Encore un de ces jours où je suis dépité De partager la race humaine avec des fauves Qui sortent pour chasser un jour de nos alcôves Et répandent la mort par leur férocité.
Aucune conscience, aucune charité Ne pousse et ne fleurit sur ces cervelles chauves Et janvier se revêt de crépuscules mauves Où leur bêtise étend sa culpabilité.
Ils portent les fardeaux d’une genèse noire Et les dates bornant tous les livres d’Histoire Rappellent si besoin leurs fléaux engendrés.
Sanglotent des enfants et des femmes sur Terre, Angéliques martyrs d’un combat délétère Qui leur est imposé par ces dégénérés.
Ils étaient cinq ou six à croquer leur bassesse Par des dessins moqueurs…Mais la vérité blesse… Au nom d’un fanatisme, ils les ont massacrés !