Le cadavre était gris couché sur le grabat Et la chambre sordide et le foyer bohème ; Dans un janvier nimbé d’une lumière blême, L’alcool avait vaincu pour son dernier combat !
Et là, devant ce corps exsangue au matelas, Assailli par le doute et cette image extrême, Les regrets guerroyant contre mon cœur de gemme, Je contemplais mon père au triste galetas…
Quand certains se forgeaient de solides ancrages, Lui, que j‘avais banni, s’enivrait de mirages, Happé par les brouillards d’un bachique horizon.
Esclave du bourbier d’une fosse infernale, N’ayant comme lueur que cette œuvre finale, Il s‘était, par son geste, enfui de sa prison…