Puisque c'est en musique qu'aujourd'hui je ressens Qu'il est vrai qu'en ces termes je vis mes sentiments. Notre premier regard est un allegretto Et quand tes yeux sourient mon coeur va crescendo.
C'est un moderato quand nos lèvres se frôlent Dans cette sonatine dont je perds le contrôle. Le suave adagio gouverne nos caresses Et c'est un allegro au sommet de l'ivresse.
Le quatuor à corde me raconte tes seins Et le philharmonique la courbure de tes reins Mais il nous faudra bien l'ensemble symphonique
Pour aborder enfin le presto féerique Sublime staccato d'un rondo endiablé Au final en point d'orgue sur une éternité.