Dans le creux des pénombres, sans aucune voilure Je dévale le temps de mon passé obscur...
O Dieu! Je me souviens d'une journée d'été Odieuse : Nous flânions dans un Paris déserté O Dieu! Tu portais, noire, une robe échancrée Odieuse : laissant goûter à tes tendres mollets !
Tu me serrais alors parfois la main si fort Que mon cœur ne pouvait qu'honorer tes efforts De ces signaux lancés, sans le simple renfort De mes humeurs bardées, de pâles châteaux forts
Il est parfois des jours, de ces fêtes impeccables Où la vie, sensuelle, semble vous appartenir Tout est a sa place et l'univers respectable Délaisse dans l'oubli tous ses vastes vampires
Et pourtant ma langue se tue Et tout mon être avec, qui bue Le calice triste et amer De mes démons, vils, les plus fiers