Dans la tiédeur de la nuit Dans la chaleur de tes bras Je me sens tout alangui M'abandonnant dans ton regard, Délicieusement tu me serres Tout contre toi, Ton corps se laisse aller... Tu t'ouvres à nos étreintes, Je n'ai connu pareil abandon Depuis la nuit des temps, Ressenti en moi cette félicité Inconnue jusqu'à présent, Qui es-tu ? d’où viens-tu ? De quelle potion t'abreuves-tu Pour réussir à me saisir de toi Comme tes hyménoptères, lépidoptères Les mantes religieuses Qui savourent, dégustent Leurs proies avec délectation, Pourquoi moi, pourquoi toi ?