Je m'arrête un long moment Sur les chemins torturés de ma vie Et m'assoie sur le bord de mes paupières Pour contempler nostalgique Des pans de mon existence passée, Je regarde le temps qui s'effiloche Tout doucement, lentement Me laissant un relent amer Un goût inachevé, inaccompli, Alors j'ouvre un coin de mon cœur Tu y apparais frêle et délicate Hésitante tu viens t'y réfugier, Nous rions, échangeons nos regard... Tu m'apportes la sérénité tant espérée