C’est vrai qu’il est petit, c’est un mouchoir de poche, En deux pas de souris tous les coins se rapprochent, Mais moi, je l’aime ainsi, c’est mon tout petit coin, Certains disent fouillis : ils n’y connaissent rien.
Malgré son étroitesse je m’y perds bien souvent, Tant de délicatesses se suspendent au vent ; Malgré sa petitesse je le trouve charmant, Ses peintures n’ont de cesse de changer tout le temps.
C’est vrai qu’il est petit, c’est un mouchoir de poche, En deux pas de souris tous les coins se rapprochent, Mais moi, je l’aime ainsi et il me le rend bien, Tout n’est que poésie dans mon petit jardin.