Les pas de ma maîtresse Sont devenus petits, Tout au bout de la laisse Silencieuse, elle me suit ; Les pas de ma maîtresse Sont devenus fragiles, Avec délicatesse Je la conduis en ville.
Les yeux de ma maîtresse Sont devenus si calmes, Que du bout de la laisse J’en devine le charme ; Les yeux de ma maîtresse Sont devenus si sombres, Que du bout de la laisse Je vis dans sa pénombre.
L’Amour de ma maîtresse Est devenu si grand, Que du bout de la laisse Ses pensées je ressens ; L’amour de ma maîtresse Est devenu si plein, Que la laisse me blesse Quand je pense à demain.