Dans une grotte de Bethléem babillait un enfant Auprès duquel se tenaient un âne, un boeuf et un agneau, Ainsi que trois rois mages chargés d’or, de myrrhe et d’ence
Seul, dans le froid du grand nord, errait encore un grand es Il avait mauvaise vue et avait suivi, à grand tort, Une belle étoile qui, dans la voie lactée, s’est enfuie
Il chercha, chercha dans son traîneau mû par des rennes blan Sa barbe blanche poussa sur son élégant manteau rouge Mais le quatrième roi mage ne trouva pas l’enfant
Quand il fut fatigué de son long et stérile voyage Il s’arrêta à l’orée d’un bourg aux maisons endormies Et il surprit les songes et les peines des bambins sages
Puisqu’il n’avait pu honorer l’enfant de la grotte, Il donnerait de la joie et du bonheur à tous ces anges En distribuant des présents chaque année avec sa hotte
Il multiplia les papiers de soies parsemés d’or, Confectionna des feuilles aux lumières d’argent, Aux éclats de rubis, saphir, émeraude et héliodore
Dans le monde entier, le Père Noël, c’était son nom, Prodigua ses beaux papiers colorés, tissés d’amour, Qu’il remplissait de pommes, d’oranges ou de gros marrons
Chacun de ses dons était féerique dans leurs beaux atours, Mais le Père Noël, bien qu’il eut une très longue vie, Finit par retrouver son créateur quand ce fut son tour
Alors les parents reprirent le flambeau de ce beau jour, Pour perpétuer la magie émanant de ses présents Ils enveloppèrent leurs cadeaux de tendresse et d’amour
C’est ainsi que les petits-enfants ouvrant leurs bibelots Jouent d’abord avec les papiers colorés des cadeaux. Et que l’on met l’étoile de Noël en haut du sapin Pour que le Père Noël puisse trouver son chemin.