Je t’ai quittée un jour Cherchant des jours meilleurs, En dépit de tes malheurs Je veux t’aimer pour toujours. Le Barde National t’a chantée, Il a déifié tes régresses enchantées De tes plaines et vallées il a fait un paradis Our règne l’amour platonique comme Une oasis. Massillon Coicou s’est fait ton défenseur Il t’a défendue des guerriers sans valeurs Il a chanté les héros de Vertières Et il les a glorifiés. Ezer Vilaire s’est fait juge Il a plaidé contre l’injustice En lui, tu deviens mère de Philosophe. A tes vieux jours, que te reste-il ? Dois-je t’oublier? Non, Je n’y peux pas. Ou sont passés des vaillants fils? A toi ils doivent le jour, Vont-ils voler à ton secours? Ta beauté fanée, ton visage ridé Tes vallées et plaines ont ete disparues. Vas-tu devenir un désert? A ton lit de douleur, Je veux chanter ton histoire Je veux dire à tous Que tu es la plus belle déesse. Car, sans toi, nous sommes sans demeure.