Gueule d'anar, petit clown Batteur de vigueur, et tes petits poings Sur la table qui se brise comme une étrangère Ta face de vieillard et ta jeunesse dans ton look
Gueule d'anar, petit mec Poète d'envergure, singe atrophié Et pépé qui t'écoute sur le phono du seigneur Et le piano qui désespère de ne plus te voir, mec !
Gueule d'anar, p'tit anar Et ta dent oubliée sur les champs de batailles Ton clignotant paisible que tu verses à tes yeux Et ton sourire sur la face comme une lune
Gueule d'anar, d'anachronisme Sur mon cœur dépose des mots venus d'ailleurs Ta poésie immortelle auquel on ne veut croire Et la télévision qui m'a violé hier soir et qui t'en veut