Les bougies allongent leur flamme doucereuse Pour brûler le ciel luisant comme une lame amoureuse La cire dégouline sur les mains de la mort Plus rien ne flétrit tout va disparaître dehors
C’est la fin d’un automne chaleureux qui glisse Sur les toboggans comme des tonnes de malice Je me souviens de tous les amours entrelacées sous la peliss Les gens du siècle ont acheté la mort dans leur calice
C’est la fin d’un siècle qui a duré Plus de cent ans ! Messieurs les jurés ! Dispersez-vous et… Disparaissez ! C’est la fin toute éternité !
Je me souviens encore avant de côtoyer la mort, L’enfance passée dans un cocon virevoltant L’amour après les dents de lait sous la couverture Et mes années qui passaient comme des couteaux dans la plaie