Des corridors sauvages avalent ma tête en forme de diapason Les couloirs trop graisseux de l'asile de ses lumières tami Ont aspiré le remue de ma folie ; et comme un ver coupé de l J'étais lancé au ciel immense à travers des carreaux terrif
Je me suis plié en quatre et ai attendu le sortir de ma dépr J'ai mangé les murs trop grands qui me narguaient et langui J'ai lu la face des fous, et dans leurs regards trop grands Et c'est celui-ci qui m'a guidé droit dans les yeux, un pe
J'ai éclairci mes désirs de nués à la pâleur fraîche et lég Comme un coussin blanc qui m'a mené aux bras long d'Orphée J'ai hérité d'un brin de bonheur cueilli à l'olivier éclo Et jouissif, oisif et créatif, je me suis laissé dormir et j
Alors recueilli par un long voyage à travers les rêves, Je me suis éveillé et j'ai soulevé d'une forte poigne sinc Tous les ridicules démons ; j'ai marqué la trêve, Oublier les moments où je palissais terre,
Oublier cette envergure qui me salissait bien trop, Ces moments d'ivresse, de détresse, mes malaises avec toi, Oublier par l'enfermement, jeté à l'eau, Et débarrassé de toutes impuretés, débarrassé surtout de TOI
J'ai tracé une ligne noire, un trait rapide sur tout ça, On m'a dirigé, manipulé, maintenant je m'éveille. L'asile où les fous m'ont sauvé ; j'étais là Et j'ai ouvert la bouche en sourire : Quelle merveille !