Tu sais que, sale clope ! Tu me manques ? Ta combinaison paranoïa/douce folie M'avait complètement, au plus au point séduit, Et beauté ! Sale clope ! Ah la saltimbanque !
Vaine intelligence, culture amère, violence De l'absurde. Ai-je parlé de douce folie, ma mie ? Tsunami de mon cœur, ah sale clope tu m'as tout pris Tout donné, tout racheté... Ah désespérance !
Non, vraiment, tu n'as eu aucune pitié petite Agir comme le monstre de l'amour, démon Qu'est-ce que t'a fait de ta fausse malachite Oh on y voit ce minéral, et on y découvre le charbon !
Tu dis « je t'aime » à un autre homme, un enfant Gamine, adolescente, tu as rapetissé si mollement Tout ce que pour quoi je t'ai aimé a foutu l'camps Mais tu me manques, tu me manques, ah ! Satan !
Je ne te reconnais plus, et pourtant tu étais si belle avant Tu avais toute les qualités d'un amour ardent comme la lave Mon amour qu'as-tu fais d'Émilie ? Cette épave ? Je me souviens tant de jours heureux, l'été, le printemps
Mais, toujours, dès que la feuille tomba de l'arbre Nous rejoignions cet atmosphère si cruel qu'est l'automne Et mourions ensemble, maudit amour cueilli de l'aumône Dépression qui figea notre froide union comme marbre.
S'il n'y avait que l'été pour nous aimer S'il y avait un trou dans ton monde Je crois que notre amour aurait suivi l'onde Abstraite d'une union sans discontinuité
Ah sale clope ! Tu me manques vraiment ! Et je suis là, toujours à penser à toi Pendant que toi tu m'oublies simplement