La vie est une salle d'attente Où chaque seconde en plus Est une minute en moins. J'attends désespérément un écho à mes monologues Un parfum extatique, Un alcool, Une drogue Quelque chose d'autre, quelqu'un de différent. Apprendre à respirer par les pores de ma peau, Trop blanche, Zébrée de fleuves minuscules, Zigzaguant jusqu'aux deltas de mes extrémités, Insuffisament irriguées. Pas de prénom à calligraphier sur le sable, D'anniversaire à souhaiter, De baiser à envoyer.
Un simple courant d'air Et me voilà parti Du bout de l'univers, Je cogite et j'écris, Cet assemblage de vers Et de mélancolie.
Un moment s'écoule Lentement. Le soleil au zénith frappe comme un cinglé En spasmes ultraviolets. Le vide absolu Un silence qui tue Des vents brulants de particules Le brillant fou de canicule Ton visage se noie au fond d'un trou Tes mains ne sont plus si douces. C'est la fin d'un cycle, un instant un peu flou, Des choses vont se passer... ... Et je dois m'en aller