Toi grande Dame au loin seul près de tes enfants, Le regard perdu égaré dans les nuages confus. Des larmes perles tel les étoiles de ton temps, Marchant harassé dans ce brouillard corrompu.
Seul dans les ténèbres, tu jouis de mère la lune, Celle-ci reflète dans ton regard une sombre lumière. Las, tu regardes danser les petits êtres nocturnes, Et tes enfants te regardent sombrer dans les enfers
Toute cette funeste mélancolie au sein de ton âme, Ne fait que ternir ton pauvre et impur cœur endolorie. Les mers obscurs en ton âme noient ton ultime flamme, Tes enfants pleurent ta dernière vie; ho! dame de la nuit…