Sœur Priscille Cela s’écrit sans « ç » cédille… Pour elle, je cueille des brindilles Pour allumer le feu qui pétille Que je vois danser dans ses yeux qui brillent
Ses oreilles et son front sont invisibles Tout son corps est caché… Comme elle s’habille ! Même ses cheveux, je ne vois que ses sourcils Ses pupilles bleues et ses longs cils
Si je lui désobéis, c’est à mes risques et périls C’est pour cela qu’elle n’est jamais tranquille Mais quand je suis sage (et c’est pas facile) J’ai droit à une glace à la vanille…
Elle me console quand je perds aux billes Elle sait sécher mes larmes de crocodile Quand je suis malade, elle me fait de la camomille…
C’est elle qui m’a recueilli, si fragile Ma vie ne tenait qu’à un fil Elle s’appelle Sœur Priscille Elle est ma maman, ma famille