Féroce injustice de la nature humaine, De l’inégalité du jour et de la nuit, De l’impuissance de l’être face à l’esprit Que l’on pense endormi mais qui s’avère en peine.
Sanglots de l’absence sur un rêve trop long Se brisant de lui-même à l’abri des regards Et puis que l’on dévoile entre deux larmes un soir Dans l’espoir que demain ses yeux diront moins non.
Mais jamais ne s’achève un impossible songe Si l’homme ne sait pas prolonger le mensonge De l’amour évanoui érodé par le temps Et taire sa passion qu’il crie dans le vent.