Qui galope sans cesse à l'autre rive De ton regard ébloui d'étoiles? Entends le jour battre des ailes Le jour! Comme un navire immense Et le cri radieux des mouettes Cherchant l'accouplement des vagues Le matin nous enferme dans le vent Toi d'ivoire et moi de flamme Qui galope à ciel ouvert? Qui, dans le midi des algues?
Je m'enfonce dans la niyt avec toi Ta nuit Cloisonnée de souffrance Dans la peur de te réveiller En cristallisant le silence Ton visage s'emplit de lune Qui galope sur la mort de l'espérance? Le vent se noue et se dénoue Dans la froideur salée de ton absence.