Peine de mort contre la violence sur une femme
Il a levé la main, sur sa mère, sur sa femme.
Juste levé la main, mais c’est déjà infâme.
Ce geste il le regrette, il se voit en bourreau.
Vraiment il se débecte, c’était un geste de trop.
Peine de mort, il mérite la peine de mort.
Peine de mort, il mérite la peine de mort.
Lorsqu’il a pris conscience, de ce geste effroyable ;
A trahi sa confiance, il est abominable.
Un être terrifiant, un pauvre vers de terre ;
Abject et dégoutant, un con bon pour l’enfer.
Alors il en rêvait, dans ses nuits déchirées ;
Déchirées et larvées, larvées et torturées.
Torturé de cauchemars, de regrets de remords ;
C’est son propre corbillard, qu’il enterre dans sa mort.
Il entendait des voix, les voix de l’oraison,
Qui huaient son convoi, funèbre cargaison.
Et ces voix lui criaient : " mec tu crois qu’t’es un homme
Et chacun lui gueulaient : " z’y va t’es qu’un « condom » .
Tu as foutu des coups, tu n’es qu’un pauvre lâche.
On va te tordre le cou, jusqu’à ce que tu craches.
Tes enfants vont souffrir, par ta faute enfoiré ;
Voir leur maman martyre, ils seront éplorés.
Elle ne dit jamais rien, elle porte ton enfant,
Et toi tu fous des poings, et elle elle te défend.
On n’touche pas à une femme, ce diamant cette lumière,
Cette princesse qui réclame, de l’Amour sans frontière.
Aime la chaque instant, chaque battement de ton cœur.
Couvre-la de présents, habille-la de bonheur.
Offre-lui tes caresses, ton rire et tes sourires.
Borde-la de tendresse, c’est ton plus bel empire.
Reine d’amour, elle mérite d’être reine d’amour.
Reine d’amour, elle mérite d’être reine d’amour.