D’hier encore saignent les orages Je cherche l’épi je cherche l’épine L’automne invisible et nu Exsangue et pénétrant
Je veux les mots de l’oiseleur Les musiques endormies Dans le piège des jours Je veux l’eau et la source Le grain et le vin Dans le creux de mes mains
Les mots d’hier cachés dans la page Des saisons endormies Le vent passé à tire-d’aile Et le lait répandu d’antiques bergeries Je veux ton sourire dans l’automne qui pleure