Toi ma petite Anna, du « haut » de tes six ans Tu regardes ce monde avec curiosité… Ne sois pas trop pressée de voir filer le temps Et de ta vie d’enfant laisse-moi profiter…
Tes yeux sont aussi bruns et profond que la nuit Dont tu avais si peur quand tu étais « petite »… Et tes cheveux ont pris la couleur de ce fruit, Ce chatoyant marron qui, dans nos bois, s’abrite…
Tu es fine et racée comme les héroïnes De ces contes de fées que tu affectionnais… A présent tu écris, tu lis et tu dessines Et tu m’offres en cadeau tes œuvres terminées…
Tu aimes Peter Pan, Candy et Cléopâtre Dont tu m’as demandé si je l’avais connue… Et tu travailles bien, attentive, opiniâtre Auprès de ta maîtresse que tu portes aux nues…
Tu es pleine de vie, petite libellule … Il te plaît de courir pieds nus et décoiffée, Mais lorsque tu revêts ta jolie robe en tulle Et virevoltes avec, tu es une vraie fée…
Ton amour absolu pour toute la famille, Ta tendre connivence avec ton petit frère … On ne peut que t’aimer, toi ma petite fille Qui combles de bonheur une mamie très fière…
Toi ma petite Anna, du « haut » de tes six ans Tu regardes ce monde avec curiosité… Ne sois pas trop pressée de voir filer le temps Et de ta vie d’enfant laisse-moi profiter…