Il fut un jour où je vis le monde Naissance à cette terre inféconde Puanteur à moi nauséabonde Et à mon ouïe la guerre gronde Libérez-moi de ces fers immondes Au fil de l’eau je ne suis qu’une onde Flottant aux cieux où l’amour abonde
Erreur d’un univers que je hais Errance vers l’absolu de la paix Vision d’Eden apaisant mes plaies Tendres songes habitant mon palais Rêve brisé à l’éveil trop laid Création de mon être imparfait Sombre toile ébauchée couleur jais
Effacement d’un moi exclusion Démultipliées mes émotions Maux gémis en mes mots confusion Hurlés aux êtres sans compassion Soupirs de mes vers à profusion Eloignement de ma déraison Symbiose nourrissant ma passion