Le printemps dort Dans ses langes Sous la neige Il continue Sa naissance angoissante On ne peut espérer Son cri de nouveau-né Il est vite oublié Comme quelque chose Que l’on n’a jamais vu
Sans cette couleur verte Qui absorbe la peur Nous sommes devenus laids Dans le miroir De la sécheresse O stérile année!