Si je devais un jour ressentir de la haine, Celle qui vous fait mal en rongeant vos entrailles… Si je devais un jour me vautrer dans la haine, Dans ces braises n'étant qu'odeur de funérailles…
Si je devais un jour exhiber cette haine, La prônant haut et fort faisant le tour du monde… Si je devais un jour faire que cette haine, Ne soit plus qu'un refrain ne crachant que l'immonde…
Si je devais un jour dénoncer cette haine, Celle envers qui je l'ai mais repose sous terre... Si je devais un jour réveiller cette haine, Sortant de son cercueil à son feu locataire…
Si je devais un jour insulter sa mémoire, Alors qu'il n'est plus là pour pouvoir se défendre... Si je pouvais un jour bénir de mon ciboire, L'ire qui vit en moi muette à s'y méprendre…
Ce jour ne viendra plus, c'est jour de renaissance, Et la paix retrouvée loin des yeux des voyeurs… Ce jour ne viendra plus c'est en déliquescence, Que ma haine à-vau-l'eau s'en est allée ailleurs…
Levant les yeux au ciel, je crûs voir Cupidon… Et depuis ce jour là, j'accordais le PARDON...