La nuit me berce, La nuit m'est infinie dans ses caresses. Je grandis, baigné dans son immensité. Sous mes yeux une coupole d'étoiles. Je respire à plein poumon à cette opacité. Des scintillements désordonnés se mêlent A une amplitude démesurée de mon ciel, De mon abysse dans des joies irréelles A effleurer le néant et rimer éternel. Je m'endors, Dans mes rêves une femme, une stèle. J'acclame, Une chorégraphie de ses courbes Et sombre sous ses ailes, Je ne vois plus d'elle Que ses ombres. Je m'envole Sans effort A ce sort. Dans mon silence Des paroles, Des sensations denses, Des réponses A tour de rôle.