Par occasions abondantes. Tentatives répétées. A la recherche d'un conte. Comme je suis entêté, Au sommet de cette pente Je reste hébété. Le titre est là. Convaincu du bout, Je m'allonge las, Tente d'une main, mou, D'approcher cet aplat Et son aussi vaste bleu. Où je ne me prive pas d'écrire De ce soc à boeufs Ces sillons. Délire ! Le cocher, mon passé, Mes larmes, une semence. Espoir terrassé De voir naître en silence De cet amas tassé, De ce brouillard dense Un écho tant espéré. Semblant de murmure Si longtemps enterré. Cette innocence pure. Je pleure. De joie, ne vous en faites pas. Mes lèvres tremblent, Bouche entr'ouverte, En moi tout semble Conduire à une perte. C'est l'extrême ivresse. J'avoue être triste en partie. J'entends cette marée Conduire sur le rivage Des vies égarées. Ce ne fut là qu'un gage De mes éternelles soirées, Où des pas ça et là Viennent constater Les résidus d'une loi D'un oeil épaté. Et cette page blanche Redevient teintée. Tout parait calme. Quelques écumes de vagues Viennent s'entasser Sur ces rivages sans âme Et ces roches concassées. Le soleil et ses saisons. Quelques oiseaux en vol, Au loin vers l'horizon. Moi, seul sous ce saule. Succombant à ce charme, Voulant être l'auréole Dans cette barque sans rame. M'offre à bras ouverts Pour atteindre ce cou. L'embrasser à jamais Pour en tâter ce pouls, cette rage