Tu es en elle et tu es nôtre ; Corps irréel dont tu es l’hôte ! Nous entends-tu ? Nous ressens-tu ? Petit être nu, mouvant à vue.
Vient la lumière, et puis le cri ! Plissant paupières et prenant vie, Tu nous rejoins ta mère et moi, Devant témoins, tout plein d’émoi.
C’est notre monde, un lieu unique Souvent immonde, mais magnifique ! L’être humain est, l’auteur principal De ce qu’il fait. Quel animal !
On te dira bien, on te criera mal. Et tu iras bien, tant bien que mal, Dans ta propre voie, fruit de tes sens, Fille de ton choix, quoi qu’on en pense.
Soit libre en acte ! Ne laisse personne Dicter tes actes. Et ne t’étonne Pas de leur peur ni de leur haine. La plupart meurt plein de géhenne.
Le seul trésor, qu’offre la vie Et bien il dort en tous enfoui. Ni foi ni or, juste un état Qui peut éclore dans tes ébats.
Eveil, Pardon, Amour, Bonheur. Chacun son nom, chacun son heure ! Que tu le vives sera ton heur ; Quoi qu’il te prive en âme et cœur.