Sur cette plage, Sa fille est morte. Confuse, et melée au sable blanc, La victime repose, les yeux a moitiés ouverts, Les jambes ecartées. Sa pupille est dilatée, Sa pensée s'est eteinte, Mais ses boucles toujours noires. La mere pleure son enfant, Sa douce. Elle ignore, ne veut voir le sang, Sortant de l'entraille De son tresor. Elle ignore, quel brigand a osé, Derobé cette ame de petite fille. Cette inconscience Cette insousciance Ce soleil Qui ne faisait que de s'epanouir, De jours en jours, Pour finalement s'eteindre, Avant que les blancs nuages ne soient passés devant.