Flux et reflux sur le sable mouillé Algues et graviers abandonnés gisent Sur la jetée un vieux phare rouillé Que les vents depuis des siècles méprisent
Verte ou grise bleue et blanche elle change Sombre ou gaie à la fois prenante et fière Sous l’écume blanche elle cache étrange Ses couleurs ses richesses son mystère
Palette de rares couleurs vibrantes De son corail et ses lueurs pastelles Aux vives anémones frémissantes Cristaux de lumière aux algues rebelles
Toujours plus loin vers l’horizon brumeux Toujours plus loin vers des terres lointaines Elle s’étend sous des astres heureux Qui la guident sur des eaux incertaines
Plaine aux pirates ou champ pour croisière Domaine de l’homme et de la nature Continent sans aucune frontière Elle est animée par une âme pure
Refrain éphémère naissant des vagues Qui se répète en un chant monotone Onde musicale aux mouvements vagues Qui sur une plage d’or s’abandonne
Aphrodite naquit de son écume Et y sema les graines de l’amour De quelques vers écrits par une plume On perçoit la mer sous son plus beau jour