Au fond d’une vallée, surplombée par des bois, L’eau d’une fontaine fait entendre son chant ; Farandole de mille cloches trébuchant Sur la mousse vert tapissant les sous-bois.
C’est la source d’un ruisseau, ou même d’un ru, Qui chante dans ce village de Normandie, Aux abords d’une prairie, d’une onde étourdie, Ce cher souvenir que je croyais disparu.
Il le chante comme un couplet perpétuel, Où seuls les mots « mirage », « image » et « virtuel » Sont remplacés par un sincère paysage.
Il le chante à la manière d’un poème, Où la rosée est une pluie de « je t’aime », Couvrant la campagne, comme l’encre la page.