Du coton dans le ciel, des rouleaux menaçants, Dans ces nuages blancs, tout en eux m’interpelle, Ce qui est accueillant, ce qui est éternel, Parfois un arc-en-ciel, un oiseau gazouillant.
Un petit nuage dans un bleu ciel d’été, Si petit, si léger, nous colore l’image, Mais s’il a l’air mauvais, nous fait tourner la page. A travers les âges, il s’enfuit, reparaît.
Certains sont si gentils, qu’on veut les embrasser, Mais on veut rigoler, pour ceux qui se tortillent Comme des anguilles, sans jamais se lasser.
D’autres ont l’air méchant, grondent, arrivent noirs, Et dans mon lit, le soir, tout devient effrayant. Un éclair, par moment, déchire tout le noir.